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Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

lundi 4 décembre 2006

Voynet reverdit...Libération inquiéte...

4 décembre

* Sursaut de lucidité de Dominique Voynet, lors d'un calamiteux congrés des Verts qui n'a accordé que 54 % de ses mandats de soutien à la candidate de ce parti; elle a en effet déclaré "On ne sauvera pas la planète en fermant le robinet d'eau quand on se lave les dents ni en cliquant son accord avec une pétition". que voila un beau programme électoral pour que l'écologiste de base et le citoyen aimeraient voir développer en réaction aux discours verdâtre de la plupart des autres candidats.

* Au cours d'un colloque à l'UNESCO il y a quelques jours, colloque dont seul Libération a rendu compte, le botaniste Françis Hallé, l'homme du radeau des cîmes, a annoncé "la disparition inéluctable des dernières forêts primaires dont le massacre est organisé par les pays industrialisés". Question subsidiaire: que devient donc le projet de parc national de Guyane destiné, justement, à protéger les dernières forêts primaires "françaises" contre les forestiers et les chercheurs d'or. Le signataire de ses lignes s'est rendu pour la première fois en Guyane en 1985 pour y visiter " le parc qui sere installé l'année prochaine". Depuis, le ministère de l'Environnement, puis de l'Ecologie lui a refait le coup à deux reprises, dont la dernière fois en novembre 2004 grâce à un Serge Lepeltier, ministre pourtant souvent mieux inspiré. Récemment, la ministre actuelle, Nelly Olin, m'a promis le parc pour la fin de 2006...

* Dans le cadre de la prochaine réduction des effectifs de Libération et dans le cadre d'une "polyvalence" annoncée des rédacteurs et de reporters, se pose la question de la survie de l'excellente page "Terre" qui, tous les jours, donne un minimum d'informations dans le domaine de l'environnepment, de la nature et de l'écologie. Il faudrait peut-être expliquer au nouveau patron de Libé, que cette page est un bouffée d'oxygéne indispensable. Pourquoi pas une pétition pour sauver cette "espéce" menacée ?

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