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Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

jeudi 13 novembre 2008

La pollution en France, le G 20: discours, postures et impostures

Jeudi 13 novembre

La ministre de l’environnement vient de nous promettre à la fois de publier bientôt des cartes de pollution et de lancer une réflexion sur ces pollutions. Elle fait ainsi semblant d’oublier deux choses/
- D’abord que les cartes de pollution existe depuis une vingtaine d’années et que tout le monde peut les consulter sur le site du ministère.
- Que la réflexion sur les pollutions a commencé le 2 février 1971 avec la nomination du premier ministre de l’Environnement.
Ce qui n’a rigoureusement rien changé. Il n’existe qu’une seule solution efficace, solution qui ne relève ni des réunions, ni des cartes, ni des réflexions, ni des colloques : contraindre les entreprises à diminuer les pollutions et les aménageurs à ne plus détruire le cadre de vie et la nature.
Ces déclarations de bonnes intentions sont à peu prés aussi vaines et inutiles que la réunion du G 20 de samedi à Washington, réunion « carte postale », réunions postures et impostures dont le résultat sera de convoquer une autre réunion dans quelques mois. A Washington ils seront vingt réunis pendant quatre heures. Si je compte bien cela fera au mieux 12 minutes par pays représentés...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Claude Marie, content de vous retrouver sur le pied de guerre.
J'ai une petite question; est-ce que d'un point de vue strictement moral, ce serait mal d'incendier un mcdo sachant que ça mettrait forcément des gens au chômage mais que cette firme dévaste chaque année l'équivalent de la GB en forêts séculaires pour ses emballages à usage unique et que la crise lui a permis d'augmenter ses bénéfices de plus de 8%?

Anonyme a dit…

Ce n'est pas un probléme de morale, juste une question de légalité et d'utilité:arrêter un McDo dans le pays qui en compte le plus en Europe, me parait bien vain...
Le problème, c'est ceux qui y prennent des repas...

CMV

Anonyme a dit…

Exactement, l'ecologie n'aura de sens que lorsqu'elle sera "populaire"; beaucoup de problemes ne sont que de l'ordre de la CONSOMMATION des populations; ce qui me fait plus peur c'est comme arreter des multi nationales destructrices comme Monsanto, car ce n'est plus de l'ordre du consommateur mais de la corruption des gouvernements....par exemple, pour moi la problematique principale de l'agriculture biologique, ce sont les semences, qui sont industriellement selectionnees dans des conditions chimiques, et qui n'expriment donc rien en l'absence des engrais et pesticides...mais quand on aura compris ca, Monsanto etc vont se depecher de sortir des semences adaptees, qui sont d'ailleurs probablement deja pretes.....

Anonyme a dit…

Evidemment, ce sont nos consommations qui doivent progressivement changer. Tout le reste ne fonctionne pas si les populations occidendales ne modifient pas leurs comportements: comment peut-on se nourrir dans un Mcdo ou encore réclamer un sac eb plastique à une caisse ? Ce n'est pas une question d'argent mais de comportement.

CMV

mains à plume & à charrue a dit…

... incluant je pense aussi de
" reconsidérer la richesse "& ce que cela sous-tend - comme l'explique si bien Patrick Viveret - en allant vers davantage d'échange et de dons, voir par exemple les magnifiques systèmes de trocs que sont les S.E.L.& autres réseaux dispo via le net. C'est aussi reconsidérer nos rapports à soi même comme aux autres avec un truc qui s'appelle "CONFIANCE" - un domaine dans lequel d'ailleurs, l'argent vient lorsqu'elle fait défaut.

Anonyme a dit…

Sauf que les saboteurs ont raison sur un point : en s'attaquant aux gros systèmes centralisés, on en assèche immédiatement la consommation.
Ainsi j'en reviens à une fameuse tour ronde à Boulogne-Billancourt. Dans ce cas l'efficacité serait évidente.
Bon, mais il ne faut pas le faire, hein, c'est mal. C'est très très très vilain. En espérant avoir satisfait les censeurs.