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Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

jeudi 27 septembre 2007

Le président des automobiles club sort de sa naphataline

27 septembre

Ineffable retour de Christian Gerondeau, président de la très chic (76 avenue Marceau prés des Champs Elysées) Fédération française des Automobiles Clubs (aux adhérents fantômes) après avoir été Monsieur sécurité routière pendant des années. Autrement dit il a été et reste le vaillant et obstiné porte-parole des constructeurs automobiles, lesquels financent les Automobiles clubs. Il a toujours été contre les normes anti-pollution imposées, contre les limitations de vitesse et pour la prolifération des autoroutes. Un authentique dinosaure du lobby routier comme on n’en fait plus. Alors, depuis quelques semaines, il a trouvé, pour le compte de la droite dont il a toujours été membre actif, un nouvel ennemi, le vélo évidemment. A Paris, il demande la suppression d’un certain nombre de pistes cyclables, souhaite l’instauration d’un permis de conduire les bicyclettes (pour pouvoir en retirer des points). Son leitmotiv : la politique de Paris (en particulier) et des villes (en général) est devenue « hostile aux automobilistes, juste pour les gêner. Il faut que les promoteurs du vélo à Paris retrouvent la raison ». Attendez vous donc à retrouver dans toutes les gazettes la prose bagnolesque du monsieur qui, le 7 mai dernier, a salué dans un communiqué « l’élection d’un président de la République favorables aux automobilistes et reconnaissant son rôle social ».

Et demain on parle de choses sérieuses: les décisions que Nicolas Sarkozy (béni soit son nom), François Fillon (son porte-coton) et Jean-Louis Borloo souhaitent prendre à la place des associations.

Et ceux qui s'intéressent aux OGM peuvent réserver leur samedi 13 octobre dans l'aprés-midi pour s'installer, à partir de 14 h, dans l'amphithéatre du batiment D de l'Université Paris 8 (métro Saint-Denis-Université, ligne 13): José Bové et 300 personnes y évoqueront la question des OGM au cours de 4 heures de discussions.



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