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Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

lundi 1 novembre 2010

Ne plus acheter des fraises et de tomates en hiver: les absurdités des la mondialisation




(éditions Delachaux et Niestlé)



Fraises d’Espagne, haricots verts du Kenya, kiwis de Nouvelle-Zélande, pommes du Chili... Les fruits et les légumes perdent le Nord et confondent les saisons. Avec beaucoup de produits non-alimentaires, ils parcourent le monde après que la grande distribution a trouvé des travailleurs contraints d’accepter des salaires et des conditions de travail de misère. La recherche du profit maximum a progressivement conduit à des voyages improbables aux conséquences écologiques désastreuses.
Ces mauvaises habitudes de la mondialisation ne correspondent pourtant pas à une « demande » des consommateurs, mais bien au concept marketing du hors-saison et de la délocalisation. Tous les exemples fournis dans ce livre montrent comment des besoins ont été créés et exploités. Comment, par exemple, voyage une pomme de terre récoltée en Belgique, épluchée au Maroc, transformée en chips en Turquie avant d’être vendue aux Pays Bas et dans le reste de l’Europe où elle est ensachée.
Ces voyages, ces gaspillages et l’exploitation des pays du Sud, le consommateur peut les refuser en décidant de consommer local. L’auteur nous donne en effet les recettes simples d’un retour à des assiettes ne croulant plus sous des milliers de kilomètres inutiles – voyages dont nous supportons tout et tous les coûts.

7 commentaires:

Léa Naar a dit…

LA PLANETE MARCHE SUR LA TETE

Avez-vous pris l’avion récemment ? Il y a de plus en plus de turbulences. Ce n’était pas le cas il y a dix ans. Le monde compte de plus en plus d’avions, de plus en plus de voitures, de plus en plus de bâtiments. La planète ne peut plus supporter tant de pollution. Les avions décollent de plus en plus tôt. Ils ne respectent presque plus le jour et la nuit.
Les pays occidentaux ont imposé leur modèle économique aux pays hier considérés comme sous-développés et que l’on désigne comme émergents alors qu’en réalité, ils ont déjà émergé. Les bédouins en Egypte sont-ils plus heureux parce qu’ils sont dans des bouchons automobiles interminables au lieu d’être au soleil sur des chameaux ? Les Français stressés par leur travail sont-ils plus heureux parce qu’ils ont plus d’objets ? Ils ont besoin de maisons pour se protéger du froid, oui, de se nourrir, oui, pas de tous ces gadgets technologiques qu’on nous présente comme indispensables. Les suicides chez France Télécom devraient faire réfléchir tout le monde.

Les pays occidentaux et avec eux les pays émergés se sont aussi laissés emporter et dépasser par les nouvelles technologies qui si elles simplifient d’un côté les process et permettent de gagner en efficacité, entraînent de l’autre côté une accélération insoutenable du rythme de production au détriment de la réflexion.
Les prix de l’immobilier n’ont plus aucun sens. La bulle immobilière a craqué aux Etats-Unis, en Espagne, en Irlande. Elle menace de craquer en Chine. En France, elle est évidente à Paris. Ma fille aînée n’a que huit ans. Déjà, elle réclame une Wii, ou une Nintendo DS. Or ce n’est pas cela dont elle a besoin. En tout cas pas à tout prix. Si elle s’est mis cela dans la tête, c’est que le modèle de civilisation qu’on lui propose est celui là. Or ce modèle marche sur la tête.
Beaucoup d’objets que nous produisons ne sont ni utiles, ni nécessaires, et n’ont qu’une durée de vie de plus en plus courte – un « smartphone » étant en quelques mois déclassé par un « iphone » et demain par un autre phone. Les gloires, ces derniers temps, semblent particulièrement fragiles et limitées. Il est temps de vivre, travailler, espérer différemment. Un peu plus de deux siècles après la Révolution française, il y a bien peu d’égalité et de fraternité dans ce monde.
Aux Etats-Unis, les Américains qui ne pouvaient plus payer leurs logements ont été mis dehors très violemment. Heureusement, le Vieux Continent, qui est peut-être plus sage parce qu’il est plus vieux justement,a ouvert les yeux. Il faut revoir d’urgence un modèle économique qui n’est tout simplement plus tenable, s’il est encore temps. La violence est la faiblesse des forts, le doute est la vertu des faibles.
Léa Naar

Anonyme a dit…

Je vous suis sur tous les aspects de vos commentaires sauf sur un point: reporter usager des avions depuis une quarantaine d'années, je n'ai pas constaté une augmentation des turbulences.

Anonyme a dit…

Une foule de non-sens animent ce monde qui a pour but d'enrichir certains,et d'accroitre le désir d'achat a l'infini,sur une terre avec des ressources finis.l'oligarchie et les responsables de marché se foutent du reste,et tant que avons par la force de caractère pour ne pas achetez leurs produits,ça ne changeras pas.pour ma part,pas d'achats de ce types.

Newton Almeida a dit…

J'ai vraiment apprécié votre travail. Vous français sont des gens merveilleux, généreux et intelligent. Ici au Brésil nous avons beaucoup à apprendre de vous. J'habite à Rio de Janeiro et nous avons beaucoup de travail à faire pour restaurer l'environnement et la qualité de vie à notre peuple. Newton Almeida ENVIRONNEMENT RIO DE JANEIRO http://www.limpezariomeriti.blogspot.com

VADROT a dit…

Merci pour vos compliments et votre site. La situation des écologistes n'est pas facile dans un pays où le président Lula (que j'ai connu avant...) ne croit pas à l'écologie, formaté qu'il est par son passe ouvrier. La nouvelle présidente n'est pas plus sensible à ces questions. Dommage, j'ai beaucoup d'admiration pour Lula...

bernie a dit…

Pour ajouter au non sens de ces productions pour toute la société il faudrait aussi ajouter, même si beaucoup le savent,
que les travailleurs et les agriculteurs, maraîchers; ... font aussi les frais de ces industries en quasi limite d'esclavagisme et de provocation d'emmigrations diverses vers ce faux eldorado
dans le but de casser les prix et toutes les règles qui regissent le travail dans les pays pourvus de codes de bonne conduite
la finalité: le grand profit
les moyens: exploiter tout et tous et n'importe ou
puis jeter
merci de vos articles

bernie

Anonyme a dit…

C'est aussi ce que j'explique dans mon livre.

CMV