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Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

lundi 30 juillet 2007

L'empreinte écologique à France-Inter: une rafale de questions

30 juillet

Ayant participé ce matin pendant une heure, avec mon confrère et ami Hervé Kempf, à l’émission Tcha, tcha, tchach (9/11 heures à France Inter d’Olivia Giesbert qui fait partie de l’équipe habituelle de Daniel Mermet), consacrée à l’empreinte écologique des Français et des autres, j’ai eu l’immense satisfaction de constater que l’animatrice n’avait jamais reçu autant de messages des auditeurs. Non pas à cause de notre prestation, mais parce que le sujet interpelle les gens, qu’ils posent beaucoup de questions, qu’ils veulent des conseils et des recettes, qu’ils cherchent quoi faire alors que les politiques continuent à hésiter, à parler. C’est encourageant pour ceux qui se battent depuis des années sur l’écologie. Hervé et moi en sortons ragaillardis ! Car, comme le dit Kempf, le changement ne viendra que d’une pression populaire.

dimanche 29 juillet 2007

Les agneaux, le nucléaire,le loup, l'ours et la Nuvelle Zélande

29 juillet

Dans le Lot, et ailleurs, les éleveurs de moutons protestent parce qu'ils trouvent dans les super-marchés beaucoup, énormément, de viande en provenance de Nouvelle Zélande. Il faut leur rappeler que la présence, sans le moindre quota, du mouton néo-zélandais en France est la conséquence d'un discret accord entre la France et la Nouvelle Zélande, accord destiné à "calmer" les Néo-Zélandais aprés l'attentat du Rainbow Warrior coulé en Nouvelle Zélande (en 1985) par les services secrets français sur l'ordre du socialiste Charles Hernu.
Cet accord a contribué à couler la filière ovine en France. Ce qui permet de rappeler aux éleveurs des Alpes et des Pyrénées hurlant contre le loup et l'ours, que leur élevage n'est pas mis en danger par ces animaux mais par des accords commerciaux et le cynisme des super-marchés. Les brebis mangés par le l'ours et le loup sont actuellement les seules payées (lors du remboursement) à leur juste prix...

samedi 28 juillet 2007

Pourquoi les pêches et les nectarines n'ont plusla pêche ?

28 juillet

Les pêches et les nectarines ne se vendent pas.
Michel Barnier nous rappelle à l'ordre (c'est bon pour la santé, les fruits, MANGEZ!)

Les producteurs accusent le mauvais temps.
L'année dernière c'était la surproduction
L'année d'avant c'était les espagnols
L'année d'avant je ne me souviens plus
L'année d'avant encore, les surpermarchés (oui, ils écrasent les prix et les paysans, mais n'empêchent pas les gens de manger)

Mais ni le ministre de l'agriculture (encore que...) ni les producteurs ni évidemment l'ultra-libérale Mme Lagarde, ne se sont posés une question essentielle: et si les acheteurs commençaient progressivement à s'apercevoir que les fruits proposés, beaux et énormes, sont franchement dégeulasses, plein de flotte ? Ce matin, j'ai profité d'une des opérations de promotion annoncées pour goûter. Un désastre...
Avec en prime la certitude qui se fait de plus en plus obsédante: ces fruits ont "bénéficié" d'un nombre de traitement avant et cueillette, qui dépasse l'imagination.
Le monde politique cajole ce qui reste du monde agricole avec des placebos. Il faudra en parler sérieusement au "Grenelle de l'Environnement" que la FNSEA est bien décidée à torpiller: "pas touche à mon agriculture productiviste".

jeudi 26 juillet 2007

l'ours Franska est-elle dopée ?

26 juillet

Au soir d'une journée importante pour la France, quatre remarques s'imposent...

1° Nicolas est-il dopé et qui est en charge du contrôle ?
2° L'ourse Franska est elle dopée à la brebis ?
3° L'ourse Franska aurait 17 ans en non sept ans: est-ce la première représentante du sexe féminin à se rajeunir ?
4° A quoi certains bergers des Pyrénées sont-ils dopés ? Au jus de béret basque ? Au fromage ? A la liqueur de génépi ?

Chapeau à la secrétaire d'Etat à l'écologie, elle est la première occupante de ce poste à ne pas céder à la démagogie. C'est prometteur, mais cela risque d'abréger son régne.

la ministre, l'ours et l'exception française

26 juillet

En ce jour où une ministre de l'écologie s'est déplacée pour régler le sort D'UN OURS (quelle époque passionnante !) voici deux documents communiqués par l'association qui se bat pour la poursuite d'une cohabitation millénaire en l'homme, l'ours et les moutons (gardés et non pas laissé seuls en montagne.

Boutxi repoussé par des Patous en Haute Ariège

Pierrot et Jean Louis avait passé la nuit à l’Etang bleu en haut de la Vallée de Savignac-Les-Ormeaux à 2130 mètres d’altitude. Au matin, tous les deux entendent un Patou aboyer et se disent « y a peut-être l’ours ». Vers 8h 40, ils partent en direction des aboiements et voient un premier groupe de moutons au col de Lauzate sur un éboulis et un autre plus bas vers le col de Belh. Ils prennent leurs jumelles, regardent les moutons et voient deux Patous dont un qui aboyait en regardant en contrebas. Et là, un peu plus en aval, ils voient une grosse masse à environ 50 mètres du Patou. C’était bien l’ours. Sa tache blanche sur le coté gauche leur a permis de le reconnaître, c’était Boutxi.
Tranquille, le «Tartarin» montait en direction du Patou. Dès que le chien aboyait, il s’asseyait et quand il reculait un peu, l’ours remontait calmement et face aux aboiements, se posait de nouveau. Pendant ce temps le second Patou ne s’est jamais occupé de l’ours, mais des moutons. Il y avait une vingtaine de brebis qui descendait tranquillement dans le couloir en direction de Boutxi, «c’est con un mouton, ils broutaient tranquillement comme si de rien n’était» nous confie Pierrot. Le Patou les a alors détournés, les a rassemblés en se mettant toujours derrière la dernière bête. Il les a fait monter en sens contraire à celui de l’ours, jusqu’au col, où ils ont alors basculé du coté du ruisseau du Rieutord.
L’ours gêné par le second Patou qui aboyait toujours dans sa direction a alors pris plus à droite et est passé par un autre col et a alors disparu.
La scène a duré 1h20, « Il n’y aurait pas eu les chiens, sûr et certain l’ours attaquait » nous affirme Pierrot.
Après renseignements pris auprès de bergers itinérants, aucune brebis morte n’à été signalée dans ce secteur les jours suivants.
Pierrot et Jean Louis tous deux fervents opposants à la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, nous on confié qu’ils avaient été agréablement surpris du travail remarquable du chien de protection et qu’ils répèteront à qui veux l’entendre cette histoire.
Les Patous, Cirius et Arcos sont deux mâles placés et suivis par les techniciens de l’Association pour la Cohabitation Pastorale.


Les prédations et les moyens de protections

Les prédations, quelles soient imputées à l’ours, aux chiens errants voire à des vautours, représentent une souffrance pour tout éleveur. L’actualité nous révèle chaque mois de nouveaux cas. Le mois dernier, des dizaines de brebis sont mortes à cause de chiens errants à coté d’Arrudy. Cette semaine, ce sont deux chiens qui ont été signalés dans le Haut-Vicdessos, responsables de la mort de dizaines d’agneaux. Dans les Pyrénées-Atlantiques des vautours attaqueraient du bétail en situation de faiblesse et dans le reste du massif, ce sont les prédations par les ours qui sont découvertes. Opérées par des animaux différents, ces nouvelles ont pourtant pour point commun d’avoir été toutes réalisées sur des troupeaux non protégés.

En soi, cette constatation représenterait à elle seule, une réponse à toutes celles et ceux qui souhaitent en finir avec la perte de leurs bêtes et les systèmes d’indemnisation qui, pour rappel, ne fonctionnent que pour l’ours et non pour les autres prédateurs. En effet, toutes les estives qui ont mis en place les mesures de protection appropriées reconnaissent que les pertes toutes confondues ont diminué considérablement. Le récent témoignage de la tentative de prédation échouée de l’ours Boutxi à cause de la présence de deux Patous en Haute-Ariège la semaine dernière, vient notamment confirmer la qualité de travail de ces chiens lorsque le berger est absent. Les estives comme celles de Melles (31) avaient, l’année passée, connu de nombreuses prédations en l’absence de moyens de protection tels les chiens Patous et les parcs de nuit. Cette année, elles ont bergers, Patous et parcs de nuit ; malgré la présence fréquente de Hvala et de ses deux oursons, aucune attaque ni prédation n’a eu lieu à ce jour.

Le maintien de l’agriculture de montagne et de la faune sauvage pyrénéenne n’est pas impossible. Des éleveurs, des groupement pastoraux ont déjà franchi le pas, les résultats sont là.
Oui, les moyens de protection des troupeaux face aux prédateurs sont efficaces. Il est vrai que leur mise en œuvre demande du travail supplémentaires aux éleveurs et aux bergers ; élever des chiens de protection, les socialiser au troupeau, travailler avec des chiens de conduite aptes à contenir les troupeaux et les rentrer en parc, débroussailler des centaines de mètres pour installer les parcs, tout cela a un coût. Des subventions existent, sans doute faut-il les améliorer, sans doute faut-il alléger les dossiers administratifs afférents à ces subventions ; ces réintroductions d’ours doivent bénéficier au pastoralisme ; ces réintroductions doivent permettrent une meilleure prise en compte des besoins du pastoralisme, doivent lui permettre de moderniser ses équipements, de mieux faire vivre les bergers, de mieux entretenir la montagne.
Nous pensons que ce sont sur ces thèmes qu’il faut réfléchir, agir, revendiquer ; si demain les ours étaient tous retirés des montagnes, est-ce que pour autant tous les problèmes du pastoralisme seraient résolus ? Evidemment non.

Le principal problème, c’est le prix à la production de l’agneau, actuellement en chute libre, de -15 et -20% par rapport à la même période en 2006, alors que les prix de l’année 2006 n’étaient déjà pas brillants. Les cours sont actuellement à des niveaux qui sont inférieurs de plus de moitié aux coûts de production, tandis que les prix à la consommation de la viande d’agneau eux ne baissent pas.

Et ( note du blogger), n'oublions pas que rien ne semblable ne se produit en Espagne, en Italie et en Slovénie où il y a beaucoup plus d'ours (et de loups) et encore plus de troupeaux. Mais cela, la presse télévisée et écrite tend à l'oublier préférant reproduire ou montrer les braillements de quelques bergers à quart de temps



mercredi 25 juillet 2007

interdisons donc les descentes

25 juillet

Cette fois, c'est décidé: faute de pouvoir limiter le nombre des poids lourds en circulation en France, le premier ministre a décidé de supprimer toutes les descentes des routes françaises. Encore plus fort que le petit Nicolas qui s'en va vendre du nucléaire au Colonel libyen.

Rappel aux faux bergers et vrais chasseurs ennemis de l'ours: s'ils n'avaient pas, depuis une trentaine d'année, tué et pourchassé les ours pyrénéens, ils n'auraient pas à subir le désarroi d'une ourse "immigrée"...nommée Franska

accident d'autocar: la logique du transport routier contre le chemin de fer

25 juillet

L'accident survenu dans les Alpes illustre parfaitement l'évolution du transport en Europe: le chemin de fer disparait au profit de la route, qu'il s'agisse des voyageurs ou des marchandises; le lobby routier, qui n'est pas présent qu'en France, écrase les prix et les gens. Il y a une vingtaine d'années, le train ne mettait même pas 24 heures pour aller de Varsovie en toute tranquillité. La plupart des capitales de nouveaux pays européens étaient reliées à Paris (et à d'autres pays dits occidentaux) par le chemin de fer. Depuis, les politiques nationales (s'appuyant sur le néolibéralisme et le poujadisme du "routier sympa")ont entrepris de faire disparaitre les lignes de chemins de fer. Et ce sont des dizaines de milliers d'autocars qui les remplacent peu à peu. On peut désormais aller de Paris à Moscou (ou à Kiev ou plus loin) en bus. Ce qui surcharge les routes ou les autoroutes. Terminé le Paris-Moscou gagnant tous les jours de la semaine la capitale russe en deux jours après avoir quitté la gare du Nord à 16 h 47. Pour s'en convaincre il suffit d'aller faire un tour dans les gares routières des pays d'Europe centrale ou à la Porte de Bagnolet à Paris.
A ces autobus innombrables, qu'ils soient bien ou mal entretenus, s'ajoutent plus de 640 000 camions français et tous les poids lourds espagnols, allemand, belges, italiens qui représentent 70% du trafic sur le territoire français. Partout, en France et dans les 26 autres pays de l'UE, le trafic routier (notamment grâce aux salaires de misère versés aux Polonais, Roumains, Slovaques ou Bulgares) explose, puisque le fret ferroviaire ne représente plus que 8% en France et 7% dans l'Europe des 27.
Les poids lourds représentent 6% du kilométrage parcouru (France) et 9% des accidents. Encore un chiffre pour la route ? Pour cent accidents n'impliquant que des véhicules légers, il y a 6,5 morts alors que pour cent accidents impliquant au moins un poids lourds, le nombre de morts et de 16, 10 morts.
Donc, vive le train.

PS Le 31 juillet à 15 heures à Faverges (prés de Malville), les militants anti-nucléaires se réuniront en mémoire de Vital Michalon. Il y a trente an, il fut tué par une grenade offensive lancée vers lui, en tir tendu, par les forces de l'ordre. Il protestait, avec 60 000 personnes, sous la pluie et dans la boue, contre le surégénérateur de Malville. En 1997, Dominique Voynet a obtenu l'arrêt définitif de cette dangereuse centrale qui n'avait jamais fonctionné normalement. Cela n'a pas rendu la vie Vital...

samedi 21 juillet 2007

LES OURS BIENTOT DANS UNE CAGE PYRENEENNE ?

21 juillet

La frénésie anti-ours, les mensonges anti-loups reprennent de plus belle. Au point que des exités parlent de mettre toutes les bestioles dans un parc. C'est l'été...
C'est vrai que le métier de berger n'est pas facile, ni rose, ni de tout repos. Sauf, bien sur, quand il s'agit d'envoyer le troupeau en estive et d'aller le voir de temps en temps; parce qu'on est au bistrot ou parce que l'on fait autre chose. Les loups et les ours ne sont pas fous, ils se tiennent au courant. Les bergers sérieux, n'ont pas de problème, eux.
On se demande bien pourquoi avec leurs centaines de loups et leurs ours, les Italiens n'ont pas de probléme et fondent leur tourismes sur des rêves d'animaux sauvages.

Bon, mais quoi, que fait le petit Nicolas, il est pas encore parti dompter l'ours ? Le tonus baisse...

Pour ceux qui auraient raté le dernier Politis...

OURS : LA PEAU DE L’HOMME

Décidés à vendre chèrement leur peau, des ours bruns, émigrés slovènes et autochtones pyrénéens, ont entamé une grève de la faim. Avec une revendication simple : la capture et la délocalisation immédiate sur région parisienne de Jean Lassale, l’un des rares rescapés des députés du Modem, nom du virtuel parti de Lou Ravi du Béarn, François Bayrou. Les ours se plaignent du harcèlement moral dont ils sont à nouveau l’objet de la part de Jean Lassalle et d’une nouvelle association de bergers et de chasseurs « Pour le développement durable de l’identité pyrénéenne » dont la seule obsession est la capture de l’ourse immigrée Franska. Regroupement de mauvaises volontés qui, d’après la Préfecture des Hautes-Pyrénées, ne rassemble pas plus de 200 personnes sur toutes les Pyrénées. Parole d’ours !

Le collectif des ours regroupe au moins une vingtaine d’individus, les sept Slovènes rescapés, leurs enfants et deux mâles pyrénéens. Il a demandé à rencontrer la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, pour lui expliquer que les éleveurs ne peuvent pas à la fois recevoir prés d’un million d’euros d’aides spécifiques par an et les harceler à coups fusil. Depuis quelques jours, sous le regard indifférent des gendarmes, une bande de furieux, des éleveurs dont le troupeau n’est qu’une activité secondaire, parcourt la montagne en tirant dans tous les sens pour tenter de faire fuir Franska vers la plaine où ils imaginent que le ministère de l’écologie ne pourra qu’organiser sa capture. Elle est accusée de faire la chasse au brebis, juste pour embêter les bergers; comme celui qui est faussement accusé d'avoir occis de 94 brebis en Ariège : les experts et vétérinaires envoyés sur les lieux de la chute des brebis n’ont trouvé aucune trace d’un ours dans le coin. Les brebis, mauvaises montagnardes et seules depuis plusieurs jours, auraient été victimes de leur panurgisme bien connu ou d’un groupe de chiens errants les ayant effrayés. Les ours, bon pied bon œil malgré leur jeûne mais très remontés contre certains bergers, rappellent qu’en 2006, sur les 600 000 brebis estivant dans les Pyrénées, ils n’en ont bouffé que 200, 20 000 autres ayant été tuées par des chiens dont ils réclament l’éradication rapide.

Et ils menacent : si nous partons, il n’y aura plus d’aide et les 150 postes de bergers financés par le ministère de l’Ecologie seront supprimés. Ils menacent également de rendre public les comptes de l’Institution Patrimoniale du Haut-Béarn dirigé par Jean Lassalle et dont le budget a été dénoncé le 9 juillet par la Cour régionale des comptes. Ce qui pourrait entraîner sa délocalisation du député vers la Slovénie.

Il n’est pas impossible qu’au terme de cette grève de la faim et du tourisme, le syndicat des ours décide leur départ vers le parc national des Abbruzes Italien ou vers le parc national espagnol de Somiedo où on leur fout la paix.

les escrocs habitent au supermarché mais les clients s'en foutent

21 juillet

Réponse à la question posée il y a quelques jours: qu'est ce qui est vendu 146,36 euros le kilo et que des millions de couillons achètent dans les supermarchés ?

Le coriandre, le basilic et la ciboulette fraiche sous plastique dans un emballage qui pèse plus lourd que le produit. Marque Florette. Vue la campagne publicitaire à la télévision, cela doit rapporter un maximum. Comme la salade feuille de chêne, également sous plastique, vendu à côté au prix de 15,20 euros le kilo...
Pour mémoire: au marché de la même ville les producteurs du coin vendent les "herbes" déjà citées à 0,5 euros le bouquet de 200 grammes, ce qui fait 2,5 euros le kilo. Quand à la salade feuille de chêne, elle vaut 1 euro pièce et il y en a largement pour un kilo.

Elle est pas belle la vie ?
Et les sondages sur l'écologie, la nature, les comportements citoyens, vous y croyez ?

mercredi 18 juillet 2007

Une escroquerie de supermarché parmi d'autres

18 juillet

La préparation psychologique à l'augmentation de nombreux alimentaires a commencé aujourd'hui à la radio et à la télévision. Elle se poursuivra demain dans la presse...

Comme si ces marchands avaient attendu...

Qu'est ce qui vaut 146 euros et 36 centimes le kilos dans un super ou hyper-marché et que des milliers de couillons achètent ?

Réponse demain....

samedi 14 juillet 2007

LES CHAMPS ELYSEES DU PETIT NICOLAS

14 juillet

Ecologie des mots....

Quand mes chers confrères des radios et des télévisions renonceront-ils à ce cliché aussi stupide que faux et nationaliste:
"Les Champs Elysées, la plus belle avenue du monde" ?
Comme si d'autres avenues, à Pékin, à Saint-Petersbourg, à Vienne, à Dubrovnik ou ailleurs n'étaient pas aussi belles. Et de toutes façons, c'est affaire de gout ou de sensibilité...Et pour que cette affirmation soit plausible, encore aurait-il fallu que la droite au pouvoir à Paris pendant des dizaines d'années n'autorise pas la destruction de beaux immeubles pour y laisser construire quelques horreurs faussement modernes.
A part cela, la plongée dans la foule de Nicolas en haut de Champs Elysées au début du défilé était tellement imprévisible et spontanée, quelle était répétée par la Garde Républicaine et les services de sécurité depuis le début de la semaine.
Cette journée du 14 juillet prouve que l'on peut tout transformer en opération de communication...
Et Polnaref en concert républicain, joli symbole que ce chanteur qui quitta la France pour ne pas payer ses impôts.
On se consolera demain en enfourchant les vélos des Verts.

vendredi 13 juillet 2007

LE Grenelle de l'environnement, France-Nature-Environnement, la lutte désisoire des pouvoirs et l'impôt sur la nature

13 juillet

Le Grenelle de l’environnement commence à ressembler à un jeu de dupes ou à une partie de poker menteur dans laquelle les associations risquent de s’épuiser au cours de l’été sans avoir en main le moindre brelan d’as. Le preuve : le groupe des 9 (WWF, Greenpeace, Amis de la Terre, Ecologie sans frontière, Réseau Action Climat, France-Nature-Environnement, ROC, LPO, Fondation Hulot) qui représente le milieu associatif pour la préparation du Grenelle de l’Environnement, a failli claquer la porte au nez de Jean-Louis Borloo au début du mois de juillet. Tout simplement parce que le ministre avait subitement décidé que le Grenelle ne serait plus une négociation, mais une sorte de Forum, de rencontre pour mettre tous les problèmes à plat. Autrement dit la 478 éme réunion improductive sur la nature et l’environnement. Les associations ont rappelé au ministre de plus en plus dépassé et inquiet, empêtré dans des dossiers qu’il maîtrise mal, que dans le texte de l’entrevue avec Nicolas Sarkozy, il était bel et bien écrit « négociations ». Le ministre a cédé mais il a de plus en plus de mal, faute de maîtriser les dossiers, à résister au MEDEF, à la FNSEA (particulièrement actif par l’intermédiaire de ses amis parlementaires) et aux représentants des PME. Sans oublier la CGT et les syndicats de cadres. Il parait même que les militaires veulent être associés à cette réunion dont la date recule peu à peu.
Le nombre des « participants » enfle tous les jours, le Grenelle tourne progressivement à la foire d’empoigne. Comme si les écologistes et les naturalistes allaient se mêler des négociations sur les salaires ou les retraites…On se demande quelle est la compétence sur la nature et l’environnement des patrons et de leurs syndicats qui ne se sont jamais distingués, ce n’est pas leur problème de toute façon, par leur fibre écologiste ou naturaliste.
De plus, les représentants de France-Nature- Environnement, dont la représentativité ne peut pourtant guère se mesurer à la LPO, au WWF, au RAC ou à Greenpeace est en train d’essayer de tirer la couverture à elle, en exigeant d’avoir la moitié des postes dans la représentation pour le Grenelle. Alors que de nombreuses associations trouvent qu’un tiers, c’est déjà généreux. En fait, FNE, anticipe des résultats du Grenelle et voudrait avoir la certitude de rafler la majeure partie des subventions qui pourraient en découler…Ils ont publié un communiqué de victoire, eux qui ne communiquement quasiment jamais et envoient leur journal avec deux mois de retard, pour annoncer qu'ils avaient obtenu 20 des 48 places dans les commissions de préparation du Grenelle. Quelle victoire pour des gens qui n'ont aucune légitimité sur l'environnement global. Cela finit par tourner à l'escroquerie.
Les travaux de l’été risquent d’être tendus et la rupture des pré-négociations reste tout à fait possible. Les réunions d’urgence succèdent aux réunions d’urgence alors que le torchon brûle toujours entre le ministre d’Etat et Nathalie Kosciusko-Morizet qui se voit peu à peu dépossédée de ses responsabilités.
Il est plus facile de diminuer l’impôt sur la fortune que l’impôt l'Etat et les aménageurs prélèvent sur la nature, l’environnement, l'avenir et note santé…
Bonnes vacances, n’abusez ni de l’avion ni de la voiture et ruez vous en attendant sur les vélos parisiens de Denis Baupin.

lundi 9 juillet 2007

LE DERNIER GAG DU GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT

9 juillet

Le ministère de l'écologie et autres lieux découverts à marée basse, merde tellement dans la préparation du Grenelle de l'environnement que les écologistes ont réussi acheter et occuper le site web dont le ministère de l'Ecologie avait annoncé la création vendredi dernier. On va bien s'amuser. D'ici à ce que les écolos achètent le ministère bidon, il n'y a pas loin !

menaces de rupture dans la préparation du Grenelle de l'environnement

9 juillet

Le groupe des 9 (WWF, Greenpeace, Amis de la Terre, Ecologie sans frontière, Réseau Action Climat, France-Nature-Environnement, ROC, LPO, Fondation Hulot) qui représente le milieu associatif pour la préparation du Grenelle de l’Environnement, a failli claquer la porte au nez de Jean-Louis Borloo hier soir. Tout simplement parce que le ministre avait décidé que le Grenelle ne serait plus une négociation, mais une sorte de Forum. Les associations ont rappelé au ministre de plus en plus dépassé et inquiet que dans le texte de l’entrevue avec Nicolas Sarkozy, il était bel et bien écrit « négociations ». Le ministre a cédé mais il a de plus en plus de mal, faute de maîtriser les dossiers, à résister au MEDEF, à la FNSEA et aux représentants des PME. Sans oublier la CGT et les syndicats de cadres. L e nombre des « participants » enfle tous les jours, le Grenelle tourne progressivement à la foire d’empoigne. Comme si les écologistes et les naturalistes allaient se mêler des négociations sur les salaires ou les retraites…

De plus, les représentants de France-Nature- Environnement, dont la représentativité ne peut pourtant guère se mesurer à la LPO, au WWF, au RAC ou à Greenpeace est en train d’essayer de tirer la couverture à elle, en exigeant d’avoir la moitié des postes dans la représentation pour le Grenelle. Alors que de nombreuses associations trouvent qu’un tiers, c’est déjà généreux. En fait, FNE, anticipe des résultats du Grenelle et voudrait avoir la certitude de rafler la majeure partie des subventions qui pourraient en découler…

Les prochains jours risquent d’être tendus et la rupture des pré-négociations reste tout à fait possible. Les réunions d’urgence succèdent aux réunions d’urgence alors que le torchon brûle toujours entre le ministre d’Etat et Nathalie Kosciusko-Morizet qui se voit peu à peu dépossédée de ses responsabilités.

Non aux caméras de surveillance, non à Big Brother

9 JUILLET

Pour changer de l'écologie (encore que...)

Le projet d'augmenter le nombre des caméras de surveillance à Paris et ailleurs est, à la fois, une idée stupide qui va rapporter aux sociétés spécialisés qui font le forcing depuis des années dans les coulisses du pouvoir et une idée parfaitement inutile. Car tous les rapports publiés par les spécialistes anglais, les rapports établis pour la RATP, les rapports du ministère de l'Intérieur français, montrent, chiffres précis à l'appui, que la présence des caméras n'entraine aucune diminution de la délinquance. En plus, l'expérience anglaise le prouve: ils n'ont aucune efficacité contre le terrorisme. De plus, si les caméras permettent ensuite, aprés un attentat, d'identifier des "suspects", elles n'ont pour l'instant entrainé aucune arrestation. Soit les "suspects" étaient morts au cours de leur attentat, soit on ne les a pas retrouvé. Toutes les arrestations sont en fait dues au travail de police classique. Le terrorisme (réel) n'est en fin de compte qu'un moyen commode pour restreindre nos libertés, pour nous suivre à la trace partout.
Les caméras constituent en fait (depuis qu'un certain Balkany et un certain Sarkozy les ont légalisées en 1995 et soustraites à la Commission Informatique et Libertés) un outil de contrôle social. Pour les élus locaux qui, laissant leurs polices municipales visionner les gens qu'ils connaissent, peuvent "tenir" leurs population. Pour le système d'Etat c'est une pression permanente, une ardente pression pour que tout le monde se conforme aux codes de bonne conduite, pour que l'individu "disparaisse".
Avec comme argument suprême "si vous n'avez rien à vous reprocher, vous n'avez pas à craindre les caméras".
Et il ne reste plus, ensuite, qu'à faire causer quelques sociologues rémunérés par les sociétés de vente des caméras, pour nous expliquer que "tout le monde est d'accord, que les gens n'ont plus peur d'être surveillés en permanence".
Un conseil: à chaque fois que vous apercevez une caméra, deux armes possibles: le lance-pierre ou la bombe de peinture

vendredi 6 juillet 2007

Borloo contre Kosciusko-Morizet, le combat est commencé

6 juillet

Hier, Borloo, au cours de sa conférence de presse sur le "Grenelle de l'environnement" a été particulièrement mauvais et vaseux (pourtant, c'était le matin...). La principale nouvelle, c'est qu'il y aura non seulement tous les syndicats (y compris le MEDEF et la FNSEA) mais aussi les représentants des collectivités territoriales et des autres ministères. Ca va tourner à la grande foire à la brocante, voire à la braderie...
A part cela, il y a déjà beaucoup, énormément même, d'eau dans le gaz entre le ministre et la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Kosciusko-Morizet. ils se sont notamment engueulés juste avant la conférence de presse. Dans les coulisses du ministère on appelle cela une "mise au point".

jeudi 5 juillet 2007

La grippe aviaire médiatique est de retour

5 juillet

Revoilà la grippe aviaire, prête à prendre le relais du passage du bac, des départs en vacances, des commentaires sur le mauvais temps qui comment à lasser, de l’agitation perpétuelle du président et des mines graves de son porte-coton. Donc, la belle affaire, trois cygnes sont morts en Moselle du H5N1et les prophètes de malheur nous refont le compte des tonnes de vaccins (le fameux et inutile Tamiflu) qui ont enrichi l’industrie pharmaceutique et qui moisissent avec des millions de masques. Comme faut bien qu’ils servent à quelques chose, on nous les ressert à tous les flashes et journaux télévisés. Et on enferme les poules et les canards à double tour sous la garde des gendarmes (vous avez déjà vu un cygne dans un poulailler ?). Les confrères et les ministres qui veulent se donner de l’importance nous resservent une autre fable : ces salauds d’oiseaux migrateurs vont nous polluer nos belles volailles. Les chasseurs se voient déjà en embuscade pour les flinguer tous en sauvant la France. Comme si les migrateurs, ici et ailleurs, avaient une quelconque responsabilité dans cette épizootie. Et un fameux docteur va nous remettre en réimpression le livre où il annonçait 500 000 morts ! A deux reprises, j’ai accompagné des chercheurs du CIRAD en Afrique et après avoir fait abattre des centaines de volatiles au Sénégal pour les ausculter et écumé les merdes d’oiseaux dans ce paradis qu’est le Banc d’Arguin sur la côte mauritanienne, ils n’ont pas trouvé la plus petite trace du moindre des virus.

Tout cela pour nous faire oublier que la propagation du virus est la conséquence de la mondialisation et de la recherche du moindre coût : les poussins d’un jour circulent (en avion s’il vous plait) d’un pays à l’autre sans que les conditions de contrôles sanitaires soient vraiment au top. C’est ce qui c’était passé en Indonésie, c’est ce qui c’est passé au Nigeria, et maintenant dans les pays voisins (Togo, notamment) avec des poussins des élevages (chinois dans le premier cas) et turc (dans le second cas).

On risque d’en bouffer pendant des semaines, de la grippe aviaire, si par malheur un canard ou un autre cygne se trouvent mal. Ils vont nous gâcher les merguez sur les plages !

L

dimanche 1 juillet 2007

Soixante millions d'euros pour une plage

1er Juillet

A partir du mois d’octobre prochain, la ville de Sète, le département de l’Hérault, la région Languedoc-Roussilon, l’Etat (30%) et l’Europe (20%) vont consacrer prés de 60 millions d’euros pour sauver la plage de Séte. Notamment en déplaçant une route et en déversant 600 000 métres cubes de sable. Pour pouvoir continuer à acceuillir le million de touristes annuel. Est-ce bien raisonnable ? Et est –il bien raisonnable de dépenser à peu prés dix fois plus pour ramener la mer autour du Mont Saint-Michel, toujours pour les touristes. De quoi financer beaucoup de réserves naturelles…