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Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

vendredi 20 juin 2014

compte à rebours du climat, 528 jour. La Chine envahie par les déserts



528 jours. C’est le temps qui reste à la planète et aux politiques avant le début de la 18 émet conférence sur le climat qui se tiendra prés de Paris, au Bourget, à partir du 30 novembre 2015. Comme le temps passera très vite pour la montée inexorable du dérèglement climatique, fait de réchauffement, de tempêtes, de froid inattendu et de graves variations pluviométriques, et d’erreurs d’appréciation, il est déjà temps d’en tenir une chronique politique, scientifique et économique. Le lecteur trouvera donc régulièrement ici les informations, bonnes ou mauvaises, liées au réchauffement de la planète et à la froideur  ou à l’indifférence des politiques.

            Tandis que Laurent Fabius, rebaptisé « Monsieur Météo » dans une interview publiée cette semaine par Le Parisien, explique que la conférence de l’hiver 2015 sera « difficile, les dégâts se poursuivent. Ainsi, outre la pollution de l’air qui devient insupportable dans de nombreuses villes chinoises, le pays est en train d’être grignoté par l’avancée des déserts provoquée par le réchauffement. Le rythme de leur progression, d’après le Bureau National chinois sur la lutte contre désertification est actuellement de 4000 kilomètres carrés par an, soit plus que la superficie du Haut-Rhin. Sur les vingt dernières années, la surface perdue pour l’agriculture représente  prés de 100 000 kilomètres carrés, soit un cinquième du territoire français…

            Le sable « mange » peu à peu des terres cultivables, des villages, des petites villes et des monuments. Certaines parties de la muraille de Chine sont peu à peu recouvert par le sable et de nombreux sites de l’ancienne route de la soie ont été effacés. La reforestation en cours, dans le Nord et le centre du pays, ne parvient pas à enrayer, contrairement à ce qui était espéré par les aménageurs chinois, ne parvient pas à enrayer la progression des dunes. Tout simplement parce qu’il faut de l’eau pour faire pousser ces barrières d’arbres et que celle-ci disparait au rythme de la progression du sable.

            De plus les vents porteurs de ce sable très fin l’envoient en poussières très fines qui envahissent la haute atmosphère. Un phénomène qui n’est pas propre à la Chine puisque tous les déserts du monde sont en progression et que cette poussière, venant d’Afrique du Nord, a récemment touché la France. Ce qui peut permettre de craindre que la Conférence de Paris, censée résoudre la question climatique risque d’arriver trop tard, même si les 195 pays qui y participeront parviennent à signer, contrairement à ce qui s’est passé à Copenhague, Cancun et Doha, un véritable accord.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cher Monsieur Vadrot,
J'ai fait votre connaissance ce matin sur France culture.
je viens de découvrir votre blog.
Pensez-vous que l'on puisse aborder sérieusement le sommet climatique de l'année prochaine si la grande majorité des français ne savent pas ce qu'est une base H.A.A.R.P. ?
A quoi bon s'émouvoir de rapports qui ont des milliers de pages ou même légitimer des associations aussi sincères soient-elles, s'il ne s'agit que de justifier les "dérêglements" par la pollution ( industrielle, agricole,...)
Quel risque si on - nos politiques - en parlaient de manière claire et compréhensible.
Bien à vous
A.S