Compte à rebours du Climat: le nouveau chiffre de l'Organisation Mondiale météréologique sur le gaz carbonique
550
jours. C’est le temps qui reste à la planète et aux politiques avant le début
de la 18° conférence sur le climat qui se tiendra prés de Paris, au Bourget, à
partir du 30 novembre 2015. Comme le temps passera très vite pour la montée
inexorable du dérèglement climatique, fait de réchauffement, de tempêtes, de
froid inattendu et de graves variations pluviométriques, et d’erreurs
d’appréciation, il est déjà temps d’en tenir une chronique politique,
scientifique et économique. Le lecteur trouvera donc régulièrement ici les
informations, bonnes ou mauvaises, liées au réchauffement de la planète et à la
froideur ou à l’indifférence des
politiques.
Tandis que la France entière se passionne pour le 10 % de Français
inscrits sur les listes électorale qui ont voté pour l’extrême droite où ceux,
encore bien moins nombreux, qui s’intéressent aux malheurs du PS ou de
Jean-François Copé pris la main dans le pot de confiture de l’UMP, l’Organisation
Météorologique Mondiale, vient de s’apercevoir que pour la première fois la
concentration dans l’air de la planète vient de dépasser les 400 ppm de teneur en Co2 (dioxyde de carbone) dans l’air.
Et ceci dans tout l’hémisphère Nord de
la planète. Ce qui signifie très clairement que les conditions provoquant le
réchauffement climatiques sont de plus en plus évidentes et surtout
irréversibles pendant des dizaines d’années. Si par hasard la communauté
internationale se décide un jour à prendre des mesures drastiques.
Cela veut
dire aussi que les activités humaines et la consommation en nette augmentation
des combustibles fossiles ne sont plus vraiment une menace pour l’avenir mais
une réalité inquiétante du présent. D’autant plus que, toujours d’après les
spécialistes de l’Organisation Météorologique mondiale, il est plus que
prévisible que l’hémisphère Sud atteindra également ce seuil de 400 ppm au plus
tard dans deux ans.
Un
chiffre qui, au Nord comme au Sud, doit être comparé à la teneur moyenne en CO
2 qui était mesurée dans la seconde partie du XIX ° siècle : entre 270 et
280 ppm selon les parties du monde où elle fut régulièrement évaluée. Dans le
laboratoire de référence installé à Hawaï, la teneur observée était de 315 en
1958, de 350 en 1988 pour atteindre 401 au mois d’avril dernier.
Les
risques d’étés torrides en Europe, de sécheresses en Afrique, en Australie et
en Asie, de tempêtes ou de cyclones de plus en plus fréquents et de plus en plus
violents un peu partout dans le monde ne relèvent plus de la prévision mais d’une
réalité de plus en plus évidente, comme l’a récemment expliqué le GIEC. Car les
conditions de l’effet de serre sont cumulatives puisque le CO 2 produit reste piégé
dans l’atmosphère. Ne relèvent plus non plus de la prévision ou de la modélisation
mais de la réalité, les conséquences de la dégradation de cette atmosphère sur
le niveau de la mer, sur la fonte des glaces, sur la disparition des glaciers, sur
le débit des fleuves, sur la pêche et sur l’agriculture. Ce qui ne semble
émouvoir personne en dehors des compagnies d’assurance et de réassurance qui se
désolent de voir leurs profits diminuer.
2 commentaires:
Mon voisin l'agriculteur, grand épandeur d'"icides" en tous genres, dont on traite l'épouse pour un cancer, qui bousille mes fruitiers régulièrment, ne pollue pas! Non, non!
Il est faux que les hirondelles disparaissent: il en a trois dans sa cour et pour qu'il y ait de nouveau des abeilles, c'est bien simple: il n'y a qu'à mettre des ruches!!
Ce ne sont pas les agriculteurs qui polluent, mais les particuliers qui utilisent du round up dans leurs jardins (ce qui n'est pas faux) mais combien d'hectares agricoles pour quelques mètres carrés de jardins?
La pollution chimique liée aux jardiniers est en diminution et représente actuelle (round up compris) environ 7% de la pollution agricole
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