Les connards anti-éoliennes repartent à l'assaut et la majorité profite de la crise pour tordre le coup aux petites avancées écologiques
Samedi 4 octobre
En défilant ce samedi devant le ministère de l’Ecologie, les militants anti-éoliennes ont rappelé à la France qu’il existait toujours, notamment venus du XVI éme arrondissement tout proche, des militants du passé qui ne pensent qu’à leurs chers paysages. Dignes héritiers réactionnaires et un peu rances de l’idéologie française de la nature-décor qui sut autrefois se faire entendre avant les défenseurs de la nature et de l’environnement. La meilleure preuve en est qu’ils ont obtenu une loi de « protection des sites » en 1930, soit prés de cinquante ans avant la première loi de protection de la nature. Grâce, à l’époque, au sous-ministre des Beaux Arts qui se moquait, comme les « militants » du paysage et du « point de vue » pour cartes Michelin, de la diminution de la biodiversité commencé dés la fin du XIX éme siécle et mis en avant par l’alors très respectée et puissante association « Sites et monument ». Depuis que les éoliennes représentent une, je dis bien une, des solutions à la pénurie d’énergie et à la crise climatique, ces combattants des châteaux, des manoirs, des gentilhommières et de leurs sacro-saints paysages, se lancent à l’assaut des moulins à vent modernes que sont les aérogénérateurs, trouvant leurs Sancho Panca gras et gros dans le vivier passéiste du Sénat, tandis que Giscard (si peu...) d’Estaing fait de grands moulinets avec ses bras auvergnats pour tonner lui aussi contre les éoliennes. Ces « braves gens », au service du lobby nucléaire, qui se présentent comme les défenseurs des campagnes où ils ne veulent pas que, parait-il, leurs belles maisons se déprécient pour cause d’éoliennes, répandent à tous vents que les éoliennes massacrent les oiseaux, font un bruit du tonnerre et consomment plus d’énergie qu’elles en produisent. Avec des chiffres truqués et des statistiques tronquées. Et les voilà qu’ils s’émeuvent de nouveau et font pression sur les élus nationaux pour qu’il devienne plus en plus difficile d’implanter ces aérogénérateurs. Samedi, ils hurlaient au scandale parce que, à un horizon lointain, il pourrait y avoir 15 000 éoliennes sur le territoire français, ce qui ne fait qu’une demie-éolienne par commune ! Je peux rappeler à ces connards rétrogrades qui ne paraissent choqués ni par les pylônes à haute-tension, ni par les centrales nucléaires, ni par les grandes surfaces qui enlaidissent toutes les banlieues à portée de leurs chers monuments historiques, qu’une province comme la Navarre, 10 000 kilomètres carrés, en compte déjà 1200 et que ses habitants non seulement, je l’ai constaté sur place, ne s’en plaignent pas mais en réclament d’autres, satisfaits que ces moulins à vent fournissent jusqu’à 34 % de l’électricité qu’ils consomment. Et pour toute l’Espagne, le chiffre de 15 000 sera bientôt atteint pour toute l’Espagne sans que des cohortes d’imbéciles ne descendent dans la rue. Tout simplement, aussi, parce que les gens de Navarre et d’ailleurs, se sont aperçus qu’au pied d’une éolienne, on peut poursuivre tranquillement une conversation et que les oiseaux ne s’en portent pas plus mal.
Quant à la crise que nous vivons, elle va servir, comme aux Etats-Unis, à justifier toutes les régressions possibles et imaginables dans le domaine de la protection de la nature et de l’environnement. Parce qu’il ne faut pas « embêter » les industriels et les entreprises constructrices de routes, de ronds-points et d’autoroutes qui n’arrivent plus à joindre (qu’ils disent) les deux bouts malgré les restrictions et les bas salaires qu’ils imposent à ceux qu’ils emploient. Le Grenelle et ses lois en attente vont se dissoudre dans la crise financière et dans le hargne anti-écolo des parlementaires de la majorité, une majorité qui trouve de l’argent pour renflouer des banques et des promoteurs immobiliers mais qui, pour le reste et notamment pour l’environnement, rappelle sur tous les tons que les caisses sont vides. Les mêmes qui ont hurlé contre les « taxes vertes » non pas par crainte de lever de nouveaux impôts ou de frapper les plus pauvres, mais parce qu’ils ont saisit une bonne occasion de s’en prendre à ceux qui pensent qu’une autre croissance est non seulement possible mais urgente. Ils sont dans le même camp que les adversaires des éoliennes et dans le camp des gens qui réduisent systématiquement les transports en commun et les trains. Tout en décidant que les salariés devront accepter des boulots (sous peine de suppression des allocations de chômage) de plus en plus éloignés de leur domicile.
Et enfin, justement, je voudrais bien que, cessant de recopier servilement les dossiers de presse qui leur sont fournis par les organisateurs du Mondial de l’automobile, mes confrères cessent de parler de « voiture non polluantes » alors qu’il s’agit seulement, pour une partie des modèles offerts que de voitures moins polluantes. Quant aux voiture électriques annoncées, peut-on rappeler (outre les problèmes qu’elles posent) que la Régie Renault, en 1959, nous les promettait pour « dans quelques années » avec le modèle Dauphine électrique. Promesse qui a été régulièrement répétée à chaque crise du pétrole et de l’énergie plus chère...
12 commentaires:
l'argent ,l'argent voila le la manifestatation de l'égo,et de l'emprise sur la nature et les homme;et qui nas nous entèrer.
si l'esthétique, paysagère notamment, n'est pas en soi un vilain défaut - quoique, en son nom, la nature lui est souvent soumise -, et trouve donc rapidement ses limites lorsque, toujours en son nom, on proscrit l'inesthétique éolienne et son énergie dite renouvelable. Lesquelles montrent, qu'en la matière, elles deviennent une source non négligeable et incontournable, que l'on soit un pays riche ou un pays pauvre. En effet, j'ai pu me rendre compte qu'à Cuba, région pauvre et venteuse(vu et éprouvé)L'énergie éolienne, trouvait peu à peu toute sa raison d'être à côté d'autres éléments de "notre bon vieux développement durable" - lequel pouvant être en effet voulu, mais aussi par défaut(développement économique limité, limitant de fait des pollutions généralisées ).
Le renouveau cubain serait donc moins politique(au sens pur) qu'économique &/ou environnemental(potagers bio urbain, énergie renouvelable)
affaire à suivre...
Après, si ils préfèrent ces grosses carcasses bétonnées et immondes que sont les centrales nucléaires aux lignes épurées et voluptueuses d'un moulin tournant au rythme du vent, c'est leur problème. Mais qu'ils ne viennent pas cracher leur colère débile sur la tronche d'une nature qui elle, en a sacrément besoin.
Leurs arguments sont en plus mauvais, puisque pour en avoir quelques une pas loin de chez moi, je peux affirmer qu'à 50m, on entend strictement rien, je n'ai jamais retrouvé de cadavres d'oiseaux à leur pied et diable, que c'est paisible comme engin!
les reactionnaires,les pronucleaires,les imbeciles qui defendent l'indefendable,oui les eoliennes styles french detruisent et genent la migration , des oiseaux qui doivent s'elever plus haut et qui perdent leur energie qui est calculé pile poil,mais les antennes relais aussi les flinguent,trop fortes les ondes,,mais ils suffit de faire les meme qu'en Finlade,norvege ,qui eux laissent libres chacun de mettre l'eolienne a double helice,ou au sol ,etc,la regression française comme pour la chasse,ils s'accrochent a leurs vieux schémas,et les poteaux EDF immondes ca ca les gene pas,cette manif caricaturale et grotesque ne trompe personne et franchement 1000 mecs ne vont pas faire plier l'Europe sur les eoliennes!!
Non les éoliennes ne posent aucun probléme aux oiseaux, migrateurs ou autres, j'ai pu non seulement le constater mais le président de la Ligue pour la protection des oiseaux, Allain Bougrain-Dubourg l'a expliqué dans un rapport de son association. De plus, n'importe quel spécialiste de la migration (petits ou grands oiseaux) sait que les vols migratoires ne se font pas à 150 métres d'altitude, hauteur des plus grandes éoliennes.
Et puis, franchement, si c'était le cas, je donnerais volontiers quelques oiseaux (par ailleurs bien mal protégés, comme vient de le rappeler l'UICN -Union internationale pour la protection de la nature- réunie à Barcelone)pour que la planète soit mieux protégée des dérèglements climatiques qui, de toute façon, décimera des oiseaux...
CMV
desolée ,mais si des oiseaux sont retrouvés morts,aucun naturaliste ne peux tenir ce discours,le terrain c'est le terrain,et ce n'est pas une raison,puisque on tue tout le vivant sauvage en bas ,en haut,pour continuer,changer le type d'eolienne ,oui les pays nordiques ont un autre type eolien afin de ne pas deranger les oiseaux,double helice ,plus basse et fermée ,chauve souris,rapaces,sont trouves morts,alors LPO,on se marre.
une ex veto,qui constate sur place,avec des naturalistes
D'abord il semble indéniable que les éoliennes ne tuent pas les oiseaux.
Et ensuite, je persiste et signe, le naturaliste que je suis n'hésitera jamais entre la vie d'un oiseau et celle d'un être humain. Et les éoliennes peuvent être UNE des solutions pour éviter l'aggravation d'une modification climatique qui fera des millions de victmes.
CMV
Les eoliennes, franchement je trouve ça pas terrible mais bon y'a pas le choix. Je préfère une éolienne à coté de chez moi qu'une centrale nucléaire. Moi, j'ai pas de chance, j'ai les 2.
Concernant les USA, cet article retarde, il faut être pro-américain. C'est la nouvelle tendance en France. J'ai rien contre d'ailleurs. J'ai toujours aimé les USA avant et après les élections.
Moi, j'ai des doutes, même aprés les élections.
CMV
A l'ex Veto, Au lieu de dire que les éoliennes tuent des piafs...
Donne des chiffres. Des choses concrètes du genre : Combien.
C'est un peu facile d'utiliser ça comme arguments, aucune étude sérieuse n'ayant a ma connaissance été menée a ce sujet PERSONNE ne peut donc dire quel est le réel impact en terme de mortalité sur une population de volatile... 5000 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route, pourquoi ne pas interdire tout simplement la voiture ?? C'est un peu le même raisonnement.
Et tant qu'a faire comparons avec le nombres d'oiseaux que les hominidés tuent avec leur tubes a poudre et plomb c'est parfois les même qui tempêtent contre l'éolien...
Enfin pour finir ne mettons pas tout le monde dans le même sac...
Il y a l'éolienne du particulier et l'éolienne de 100 M de haut.
J'ai déjà été en visiter. C'est pas discret (encore qu'avec le vent c'est pas spécialement distinguable du reste) mais vu les lieux ou c'est implanté j'y construirait pas une maison personnellement, trop venteux (Ardeche).
Ce est plutôt déplorable c'est que visiblement certains considèrent la nature comme parfaite. Et donc que nos solutions pour la préserver doivent l'être tout autant.
Si la nature était réellement parfaite, elle n'aurait jamais laissé l'homo sapiens se développer jusqu'à être ce qu'il est aujourd'hui. Donc la nature n'est pas parfaite, n'est pas bien faite, et l'homme encore moins, ses solutions idem.
Après vouloir préserver les paysages, c'est l'éternel conflit entre ceux qui ne veulent que le paraitre, sans se soucier de l'être.
Pour les oiseaux, je le répète, c'est clair: pas de rapports, pas de chiffres puisque'il n'a été constaté aucune conséquences mesurables sur tout ce qui vole. Les chasseurs rencontrés en Espagne dans les champs d'éoliennes n'ont jamais vu un oiseau mort. Une seule remarque faite en Espagne: les vribrations des pales perturberaient certains chauve-souris, c'est tout.
Et, seconde réponse, si la nature était parfaite cela se saurait; et si la nature n'avait pas été totalement transformée (décor et ecosystème, par l'homme, cela se saurait également.
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