Poilus: plus jamais ça disait aussi mon grand-père
17 mars
Comment aujourd'hui, ne pas penser à mon grand père, soldat d'un régiment de Chasseurs à pied, qui passa toute la Grande Guerre dans les tranchées et en réchappa. Cet ouvrier, peintre en batiment, refusa toute promotion et resta simple soldat jusqu'à la fin de la guerre. Tout comme il refusa plus tard de devenir contremaitre dans son entreprise. Edouard, natif de Léré dans le Berry, était devenu dans les tranchées, un authentique ouvrier libertaire et un adversaire de la guerre qu'il n'hésita jamais à raconter pour la dénoncer. Bien plus tard, alors que le Général de Gaulle assistait à une fameuse et mouvementée célébration de la Libération à Notre Dame, il était à la pêche dans la Seine, à quelques mètres de là...
Ce qui ne l'empêcha pas, à plusieurs reprises, de faire Paris-Orléans à pied, pour porter des courriers de la Résistance.
Je dénie à monsieur Sarkozy et à monsieur Max Gallo, le moindre droit à se parer de la mort de tous ces combattants qui n'avaient pas de grosses montres au poignet.
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