la question du travail le dimanche est purement idéologique et n'a rien à voir avec l'économie
Jeudi 27 novembre
Je reviens sur la question du travail du dimanche car il est évident que la pression gouvernementale est purement idéologique : il faut habituer les salariés de ce pays à accepter toutes les dérégulations, il faut supprimer tous les repères d’existence, il faut morceler la vie des gens pour qu’ils acceptent encore plus d’être taillables et corvéables à merci. C’est pour cela que des grandes surfaces sont désormais ouvertes tard le soir bien qu’accueillant de rares clients : il faut désorienter les salariés, les matraquer psychologiquement pour les rendre plus malléables. Comment croire...
- que les gens vont dépenser plus d’argent dans les grandes surfaces parce qu’ils pourraient le faire le dimanche. Allonger le temps des courses n’a jamais alimenté les comptes en banque.
- que les magasins et grandes surfaces vendront plus. Pour les mêmes raisons : les moyens des clients, qui plus est touchés par la crise, ne sont pas extensibles.
- que les salariés des magasins, quels que soient leurs niveaux dans la hiérarchie, pourront refuser d’être « volontaires ». On licenciera ceux qui diront non.
- que les salariés du dimanche ne seront pas en grande partie des précaires qui seront moins bien payés.
- que les grandes surfaces et magasins sont vraiment la distraction ou la « promenade » qu’il faut offrir aux Français.
- que l’on ne peur pas vivre sans faire des courses le dimanche.
Il ne s’agit pas d’une bataille économique mais d’une lutte purement idéologique correspondant à la mise au pas des salariés, mise au pas qui s’étendra peu à peu à d’autres domaines.
Si le pouvoir veut offrir des promenades dominicales il existe une solution simple : tous les monuments et les musées ouverts le dimanche et gratuits.
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