Une cigogne ridiculise toujours "allègrement" un ancien ministre qui sent le réchauffé
7 février
- Nouvelle nique à l’homme qui, allègrement, ne croit pas au réchauffement climatique et s’enfonce dans la glaciation de son paradis médiatique en voie de fonte rapide, la cigogne Max (franco-suisse) dont je vous ai déjà entretenu, est arrivée en France il y a deux jours, preuve qu’elle sait qu’elle ne va pas se les geler, en France comme en Suisse. Mais, l’autre «scientifique » nous dira sans doute encore plus allègrement qu’une cigogne ne fait pas le printemps.
- Le périple sur la « Routa 40 » de l’équipe des géographes de Paris 8 s’est achevé hier puisqu’ils ont parcouru et répertorié le dernier des 5321 kilomètres de cette route/piste qui va de la Patagonie à la frontière sud de la Bolivie. Pour ce faire ils ont grimpé, dans la région de San Antonio de Los Cobres, le plus haut col d’Amérique Latine : 4970 mètres. Avec de la neige et beaucoup de froid. Et après une piste très difficile et donc enneigée. Ce travail remarquable des étudiants se traduira au cours des prochains mois par un film de « géographes » qui sera suivi d’autres puisque sous la direction d’Olivier Archambeau, cette équipe, renouvelée chaque année, avec la route traversant la transsibérienne, la 66 aux USA, la Transcanadienne, etc.
A Tilcara, nous avons rencontré un français, à la fois peintre et agriculteur, qui monte une petite exploitation bio autour d’une maison recevant des hôtes de passage. Il nous a expliqué à quel point il était urgent que ces régions du nord se mettent rapidement au bio car le danger de l’épuisement des terres est de plus en plus grand. En raison de la sécheresse qui, combinée à l’abus des nitrates, brûle la terre. A terme, elle deviendra stérile, ce que ne veulent pas comprendre les chantres argentins du maïs et du soja OGM, mais aussi les viticulteurs qui exploitent chimiquement des vignobles de plusieurs milliers d’hectares. Il y a donc dans ce pays une véritable lutte entre l’agriculture intensive et le bio, une lutte qui, quand même, il ne faut pas l’oublier ne tourne pas toujours à l’avantage des tenants de l’agro business puisque l’Argentine est actuellement le deuxième producteurs mondial d’alimentation bio, vins compris.
- Et pendant ce temps, les parlementaires français se demandent tout simplement comment ils vont finaliser l’enfumage des écolos du Grenelle de l’Environnement sur la seule chose qu’ils ont obtenu, à savoir le gel des OGM. Mais au printemps, comme tout le monde le sait, le gel est très provisoire et un groupe de sénateurs, mandaté par les céréaliers s’efforce d’organiser le démantèlement de tout ce qui peut apparaître encore une peu protecteur dans la loi. Au coeur de cette entreprise, on trouve des sénateurs qui, dans la fin des années 70, ce sont battus pour que soient autorisés en France les viandes aux hormones. Des sénateurs qui avaient été grassement rétribués pour ce faire.
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