le président Chirac écolo...
4 janvier
Pour ceux qui croient encore aux promesses, voici ce que déclarait le Président de la République en 2002…
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l’admettre. L’humanité souffre. Elle souffre de mal-développement, au Nord comme au Sud, et nous sommes indifférents. La Terre et l’Humanité sont en péril et nous en sommes tous responsables.
Il est temps d’ouvrir les yeux. Sur tous les continents, les signaux d’alerte s’allument. L’Europe est frappée par des catastrophes naturelles et des crises sanitaires. L’économie américaine, souvent boulimique en ressources naturelles, paraît atteinte d’une crise de confiance dans ses modes de régulation. L’Amérique Latine est à nouveau secouée par la crise financière et donc sociale. En Asie, la multiplication des pollutions, dont témoigne le nuage brun, s’étend et menace d’empoisonnement un continent entier. L’Afrique est accablée par les conflits, le sida, la désertification, la famine. Certains pays insulaires sont menacés de disparition par le réchauffement climatique.
Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ! Prenons garde que le XXI éme siècle ne devienne pas, pour les générations »(…)
« Le changement climatique d’abord. Il est engagé du fait de l’activité humaine. Il nous menace d’une tragédie planétaire. Il n’est plus temps de jouer chacun pour soi. De Johannesburg doit s’élever un appel solennel vers tous les pays du monde et d’abord les grands pays industrialisés ; à ratifier et applique le Protocole de Kyoto. Le réchauffement climatique est encore réversible. Lourde serait la responsabilité de ceux qui refuseraient de le combattre.
Deuxième chantier : l’éradication de la pauvreté. A l’heure de la mondialisation, la persistance de la pauvreté de masse est un scandale et une aberration. Appliquons les décisions de Doha et Monterrey. Augmentons l’aide au développement pour atteindre dans dix ans les 0,7 % du PIB. Trouvons de nouvelles sources de financement. Par exemple par un prélèvement de solidarité sur les richesses engendrées par la mondialisation.
Troisième chantier : la diversité. La diversité biologique et la diversité culturelle, toutes deux patrimoines communs de l’humanité, sont menacées. La réponse, c’est l’affirmation du droit à la diversité et l’adoption d’engagements juridiques sur l’éthique.
Quatrième chantier : les modes de production et de consommation. Avec les entreprises, il faut mettre au point des systèmes économes en ressources naturelles, en déchets et en pollutions. L’invention du développement durable est un progrès fondamental au service duquel nous devons mettre les avancées des sciences et des technologies, dans le respect du principe de précaution. La France proposera à ses partenaires du G8 l’adoption, lors du sommet d’Evian en juin prochain, une initiative pour stimuler la recherche scientifique et technologique au service du développement durable.
Cinquième chantier : la gouvernance mondiale, pour humaniser et maîtriser la mondialisation. Il est temps de reconnaître qu’existent des biens publics mondiaux que nous devons gérer ensemble. Il est temps d’affirmer et de faire prévaloir un intérêt supérieur de l’humanité, qui dépasse celui de chaque pays. »
Je vous fais grâce du reste...
De toute facçon, ce sera encore mieux à la conférence "environnementale" des 1er et 2 février prochains
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