Noêl au balcon, Pâques aux couillons..
2 janvier
+ Première décision écologiste de Nicolas Sarkozy : les commissariats de police vont être chauffés au bois (ce qui n’est que la nouvelle version du proverbe policier bien connu : « Vous allez voir de quel bois on se chauffe ».
+ Notre président-écolo, le Chi, celui qui regarde la « maison brûler » depuis des années, nous a proposé dans ses vœux « un développement durable qui favorise la croissance ». Cherchons l’erreur. Il a aussi proposé un « droit du logement opposable ». Si cela se révèle aussi efficace que la « charte de l’environnement adossée à la constitution », les « sans domicile fixe » de plus en plus nombreux et ceux qui vivent dans des logements insalubres n’ont pas fini d'attendre les résultats du réchauffement climatique.
+ Que ceux qui seraient tentés par les propos bucolico-écolo de Bayrou, se rendent, pour rire, sur le site de l’assemblée nationale (Journal des débâts) pour y lire les propos de son ami en UDF Jean Lassalle lors de la discussion du budget du ministère de l’écologie, budget dont il a demandé la diminution.
+ Pendant les vacances de monsieur Hulot, qui se repose et pense en Bretagne, la plupart des candidats à l’élection présidentielle réfléchissent à l’environnement dans le plus profond silence.
L’association des journalistes pour la nature a publié le 20 décembre le communiqué suivant :
Lettre ouverte à celles et ceux qui souhaitent devenir président…
L’environnement, ce célèbre inconnu
Le tourbillon médiatique qui a entouré la tentative de candidature de Nicolas Hulot a au moins prouvé une chose : les journalistes metteurs en scène de la campagne présidentielle ne s’intéressent absolument pas à l’écologie et aux questions d’environnement tout en expliquant que ces sujets, (avec d’autres évidemment), « seront au cœur de la bataille électorale ». Aucun de ces confrères n’a d’ailleurs posé la moindre question sur le contenu du pacte écologique proposé. Lors des premières grandes émissions, télévisées ou radiodiffusées, de présentation des candidats, aucun n’a été questionné sur ses projets en matière d’environnement. Qu’il s’agisse de Nicolas Sarkozy, de François Bayrou, de Ségolène Royal, de Jean-Marie Le Pen, d’Arlette Laguiller, d’Olivier Besancenot ou de Marie-George Buffet…
Comme nous avons la faiblesse de croire, au nom de nos 280 adhérents, que l’écologie et l’environnement devront effectivement être au cœur de l’action du prochain responsable de l’Etat, nous proposons aux candidats, s’ils veulent en parler sérieusement, de s’adresser à notre association. Nos questions ne seront pas forcément indulgentes mais elles seront au moins marquées par une compétence représentative de notre diversité et de notre expérience. Nous proposons donc à tous les candidats de rencontrer, une ou plusieurs fois, un panel de nos membres qui s’efforceront d’approfondir et de comprendre le sérieux des projets écologiques qu’ils proposent aux Français.
Carine Mayo
Présidente
Association des journalistes pour la nature et l’écologie
28, rue de la Folie Régnault, 75011 Paris
01 40 15 09 08
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