Airbus, les candidats et l'écologie
28 février
+ A propos d’Airbus et du catastrophique licenciement de 10 000 salariés européens (peu importe le pays où ils seront des chômeurs ou des pré-retraités pesant non plus sur le budget des entreprises mais sur celui des Etats), il est une vérité sur laquelle aucun politique, aucune industriel et aucun syndicaliste ne veut faire allusion : comment peut-on accepter, comment peut-on ne pas dénoncer le fantastique gaspillage énergétique que représente un choix politico-industriel qui prétend fabriquer une ou plusieurs parties d’un avion dans un pays avant de l’expédier dans un autre ? Quinze sites différents! Sidérant ! Sans oublier que pour faire passer la fameuse carlingue du A 380 à travers le Sud-Ouest, il a fallu construire une route spéciale et abattre des milliers d’arbres ! Tous les candidats font semblant d’oublier cet aspect de la construction de ce nouvel avion qui finira par être aussi ruineux et écologiquement désastreux que le défunt concorde. Comme le sont les voitures dont on usine les pièces dans un pays avant de transporter les pièces et les moteurs dans un autre, pour les assembler.
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