LA CHASSE, VOYNET
21 février
+ Alors que la chasse n’est quand même (et vraiment) pas l’affaire du siécle, comparée à tous les maux du territoire et de la planète, même si elle pourrit la vie de tous les ministres de l’Environnement et de tous les gouvernements qui ont peur de leur ombre (électorale), les candidats présidentiels sont allés plancher devant le tribunal des chasseurs organisé mardi à Paris par la Fédération nationale des chasseurs qui, dans son ensemble dirigeant (présidé par Charles-Henri de Ponchalon…) et dans son particulier, son attaché de presse, roule pour Sarkozy. Cela peut paraître incroyable que ces candidats aient jugé bon de répondre à l’un des plus vieux et inutiles lobby de France, lobby qui représente un pays « rural » qui n’existe plus que dans l’imagination électoraliste de la plupart des partis politiques. Cela ne grandit ni Le Pen (évidemment), ni le Vicomte de Villiers (bien sur), deux adeptes d’une France rance et dépassée, mais cela ne grandit pas non plus Bayrou, Buffet, Royal ou Sarkozy qui a proposé aux chasseurs un « ministère de la ruralité » que l’on croirait sorti droit de la France du Maréchal Pétain (genre « la terre ne ment pas »). Seule Dominique Voynet s’est courageusement illustrée en prenant les chasseurs à contre-pied sous les sifflets. Laguiller et Beancenot n’avaient pas été invités (des Rouges, pensez donc !) et José Bové avait décliné l’invitation. Qui pourra expliquer cette génuflexion collective dont, heureusement, la presse n’a guère parlé mais qui montre que, même à gauche, les vieux réflexes ramasse-voix ont la vie dure.
1 commentaire:
Pas mal, et le compte rendu de l'intervention est très intéressant.
Pourquoi pas une alliance Bové-Voynet ?
Nan mais je délire là, à eux deux ils écraseraient tous les autres...
Enregistrer un commentaire