Qui êtes-vous ?

Ma photo
Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

lundi 18 décembre 2006

Royal en vert...Hulot au vert

18 décembre

+ Nicolas Hulot s’est mis au vert pour quinze jours. Cela lui permettra de réfléchir à la façon de sortir du tourbillon dans lequel il regrette (un peu) de s’être plongé.

+ Les Verts sont persuadés que Nicolas Hulot déclarant forfait ils pourront faire plus de 2% ; ce n’est pas en passant la nuit sous une tente le long du canal Saint-Martin qu’ils convaincront de la justesse de leurs idées et de la qualité de leur programme que nul n’a encore vu.

+ Les altermondialistes n’ont pas encore fini de se ridiculiser. Encore un effort camarades !

+ Comme il ne faut pas compter sur les journalistes politiques pour le faire, puisqu’il ne porte aucun intérêt aux problèmes d’environnement, d’écologie, de protection de la nature ou d’énergie, voici une partie du commentaire développé de Ségolène Royal se déclarant prête à signer le pacte écologique de Nicolas Hulot.
« Le schéma proposé est incomplet : le développement durable est un problème éminemment politique. Les solutions technologiques ou fiscales ne suffiront pas. De puissants lobbies sont dans la place : il faut une volonté politique inébranlable pour leur faire face et pour réorienter l’économie. Il y a un lien entre les enjeux environnementaux globaux et les questions de pauvreté et d’immigration. Le véritable défi est de concilier la lutte pour l’environnement avec l’urgence sociale et la croissance économique durable.
Je suis animée par cette volonté et je m’engage, si je suis élue, à mettre tout en œuvre pour que la France devienne le pays leader de l’excellence environnementale, de la réussite économique et de l’ordre sociale juste.
De même, j’affirme ma volonté de tenir bon sur les mesures les plus difficiles, celles qui engagent les rapports de force les plus délicats et qui permettent des sauts qualitatifs importants. J’annoncerai tout au long de ma campagne les actions que je défendrai après mon élection : je m’engage ainsi à ce que plus un seul permis de construire ne soit délivré s’il n’intègre pas les énergies renouvelables. Cela permettra un cercle vertueux « gagnant-gagnant » : les mesures étant annoncées à l’avance, avec l’assurance que mon engagement sera inflexible, le secteur économique pourra anticiper les décisions, ce qui permettra à la fois des améliorations de l’environnement et la création de milliers d’emplois ».
Cela sent encore un peu la langue de bois, laquelle est l’énergie la plus renouvelable des candidats, mais ce n’est pas trop mal. Sauf que Madame Royal comme les autres devrait nous laisser en paix avec le « développement durable », ce mot qui ne veut rien dire et que l’on accommode donc à toutes les sauces.

Aucun commentaire: