Villiers, la chasse et les ours immigrés et Libération
9 décembre
+ Le candidat de Villiers, dans sa déclaration (surprise) de candidature, a appelé au retour aux "dates de chasse traditionnelles" et à dit "non à l'ours slovène et au loup de Sibérie (?)". Encore des immigrés. Le Vicomte a des idées fixes, on finira par l'appeler le Fou du Puy.
+ Ce samedi, Nicolas Sarkozy, au cours de son (premier) forum vespéral UMP animé par le journaliste impartial bien connu, Jean-Pierre Raffarin, a oublié de parler de cet environnement et de cette écologie sur lesquels il a fait comme un cours de rattrapage il y a deux jours en compagnie des chasseurs de la Somme; lesquels, d'habitude, dans cette région, sont défendus par un communiste paléo-stalinien. Cela ne doit guère les changer. Seule allusion au cours u forum: la découverte de l'écologie par Nicolas Hulot serait "tardive". Ce qui est fantastique avec N.S. c'est son culot à dire n'importe quoi. Comme Le Pen, finalement. La prochaine rencontre avec Nicolas Hulot promet d'être intéressante. Va-t-il lui faire le coup de "la maison qui brûle alors que nous regardons ailleurs" ? Les paris sont tout verts...
+ L'Australie, qui refuse toujours de ratifier le Protocole de Kyoto sur la lutte contre le réchauffement climatique, connait les pires incendies de forêts de son histoire. Lequels s'ajoutent à une sécheresse et à une pénurie d'eau sans précédent. Ce n'est après tout qu'un mauvais siècle à passer.
+ Il reste trois semaines à Nelly Olin pour tenir sa promesse de créer le Parc national de Guyane avant la fin de l'année. Ecrivons au Père Noël avant que La Poste soit privatisée, on ne sait jamais...
+ La restructuration de Libération, les licenciements et le passage à la "polyvalence" des journalistes rescapés de l'accident industriel Rothschild, risquent d'entrainer la disparition de la rubrique Terre, la seule page quotidienne de la presse nationale s'intéressant avec régularité et efficacité depuis quelques années aux questions environnementales. L'association des Journalistes pour la Nature et l'Ecologie s'apprête à protester contre ce sabordage (suppression de la moitié des collaborateurs) au moment où ces questions (pas seulement le climat) entrent dans la campagne électorale. Vive les bobos qui vont pouvoir trouver un journal à leur mesure.
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