Bernard Kouchner, c'est triste...
19 mai
Je me souviens de Bernard Kouchner chantant "la Jeune garde" et "l'Internationale" en s'accompagnant au piano alors qu'il s'apprêtait à quitter le Kosovo, je me souviens de Bernard Kouchner tenant tête, courageusement, à la fois aux Serbes et aux Kosovars, je me souviens de Bernard Kouchner, ministre, loin des photographes, forçant le barrage des Azéris au volant d'un camion au Nagorny-Karabach pour apporter des médicaments aux Arméniens; je me souviens de Bernard Kouchner prenant des risques avec Danielle Mitterrand sur une frontière pour aider les Kurdes irakiens chassés par Sadam Hussein. Je me souviens de tant de choses....
Et je suis un peu triste.
2 commentaires:
C'est en effet d'une tristesse crasse, mais je pense qu'on en reparlera dans quelque temps. Qui dit à ce propos, Kouchner, " du sac de riz au sac de noeud" ?
Oui, cette histoire, cette image du sac de riz lui colle à la peau. Mais, dans des circonstances où il n'y avait ni caméras ni appareils photos, je l'ai vu durement mettre la main à la pâte. Je me souviens notamment du convoi de secours gagnant les Arméniens, il avait pris des risques et ne rechignait pas à la tâche...
cmv
Enregistrer un commentaire